Dernière mise à jour : 09 octobre 2024
Le Comité d’experts en examen sur les technologies de la santé (CEETS) est un organe consultatif de l’ACMTS créé en vue d’élaborer des conseils et/ou des recommandations en matière de technologies de la santé non médicamenteuses afin de renseigner un grand nombre d’intervenants au sein du système de soins de santé canadien.
Ce comité suit une approche factuelle et se sert d’un cadre de travail multicritères qui prend en compte la nature concluante et la qualité des données probantes et des renseignements économiques disponibles, les pratiques et les tendances d’utilisation actuelles en matière de ressources et d’autres éléments tels que la rétroaction des patients ainsi que les considérations pratiques, éthiques, environnementales et psychosociales.
Le Comité est composé de six membres principaux qui couvrent tous les sujets à examiner. Parfois selon le projet, des experts y seront nommés pour partager leur expertise à propos d’un sujet en particulier. Les membres principaux possèdent de l’expertise en médecine factuelle et/ou en évaluation critique et comprennent un président, une éthicienne, un économiste de la santé, un praticien en santé et un représentant du public (qui sera nommé prochainement). Ce dernier représentera les intérêts du public en général et possèdera de l’expérience ou manifestera de l’intérêt à l’égard des questions liées aux soins de santé.
Le Comité d’experts en examen sur les technologies de la santé rend compte au président-directeur général de l’ACMTS. Les membres du comité sont tenus de respecter les Lignes directrices sur les conflits d’intérêts et le code de conduite de l’ACMTS. Des honoraires leur sont versés en rétribution de leur préparation en vue des réunions et de leur présence à celles-ci.
Mandat (disponible en anglais seulement)
Processus du Comité (disponible en anglais seulement)
conflits d’intérêts (disponible en anglais seulement)
Lignes directrices de l’ACMTS sur les conflits d’intérêts
La Dre Leslie Anne Campbell est la première titulaire de la chaire de recherche sur les issues de santé mentale des enfants et des adolescents de la Famille Sobey, et est professeure agrégée au Département de santé communautaire et d’épidémiologie et à l’École de soins infirmiers de l’Université Dalhousie. Elle possède une formation clinique en soins infirmiers en santé mentale (B. Sc. Inf., Université de Toronto) et une formation de recherche en épidémiologie (M. Sc.,Université Dalhousie)et en recherche sur les services de santé (Ph. D. interdisciplinaire, Université Dalhousie).
Dans ses recherches, Mme Campbell s’intéresse aux issues de santé mentale centrées sur le patient, à l’engagement des patients, au dépistage au sein de la population, aux modèles de simulation, à l’analyse de données secondaires et à l’évaluation des technologies de la santé. Elle travaille en étroite collaboration avec le Programme de santé mentale et toxicomanie du Centre de santé IWK afin de favoriser des issues optimales en matière de santé mentale des enfants et des adolescents par l’incorporation de la mesure des résultats centrés sur le patient à l’appui de processus cliniques, administratifs et de prise de décisions en matière de politiques factuels. Le travail de Mme Campbell a été subventionné par la Fondation IWK, la Fondation de la recherche en santé de la Nouvelle-Écosse et Research Nova Scotia, et les Instituts de recherche en santé du Canada.
Divulgation des conflits d’intérêts
Le Dr Lawrence Mbuagbaw est chercheur scientifique en méthodologie dans les domaines de l’épidémiologie et de la biostatistique. Il a été formé à la Faculté de médecine et des sciences biomédicales au Cameroun (M.D., 2005), l’Université hébraïque de Jérusalem (M.S.P. 2009) et à l’Université McMaster (Ph. D. en méthodologie de recherche en santé, 2014). Il est professeur agrégé à l’Université McMaster, où il donne des cours portant sur la biostatistique et les essais randomisés, et professeur agrégé extraordinaire d’épidémiologie et de biostatistique à l’Université de Stellenbosch.
Il est aussi chercheur scientifique en méthodologie à l’Institut de recherche du St. Joseph’s Healthcare à Hamilton où, à titre de directeur de l’Unité de biostatistique, il soutient en méthodologie et en statistique les autres chercheurs, notamment par la formulation de questions de recherche, les plans d’études, l’analyse de données et la production de rapports. Il est l’investigateur principal de nombreux projets de recherche de types variés : synthèse de données probantes, essais randomisés, études de méthodes mixtes et études qualitatives. En outre, il est codirecteur de Cochrane au Cameroun. Il est l’auteur de plus de 290 articles de publications à comité de lecture et de rapports techniques pour des établissements nationaux et internationaux. Ses intérêts de recherche sont les maladies infectieuses, la santé maternelle et infantile, la santé mobile, le renforcement des systèmes de santé et l’intersection entre ces domaines. Il vient d’être nommé chercheur distingué en reconnaissance de ses travaux.
Le Dr Mbuagbaw a siégé à divers comités, notamment au Groupe d’élaboration de lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé pour des travaux portant sur les lignes directrices relatives au paludisme, au VIH et à la tuberculose, au réseau africain G-I-N (Guidelines International Network Africa) et au réseau Cochrane pour l’Afrique, à l’étude de cohorte du Réseau ontarien de traitement du VIH, au Conseil des Africains et Caraïbéens sur le VIH/sida en Ontario, au Réseau canadien pour les essais VIH des Instituts de recherche en santé du Canada, ainsi qu’au comité d’experts en examen sur l’observance (Adherence Expert Review Panel) de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Divulgation des conflits d’intérêts
Brian Chan est un scientifique affilié au KITE, l’institut de réadaptation de Toronto du Réseau universitaire de santé, et professeur adjoint à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation en santé de l’Université de Toronto. Avant sa carrière universitaire, il a été économiste de la santé à Qualité des soins de santé Ontario, et assistant de recherche au Centre de recherche sur les résultats sur la santé et la pharmacoéconomie.
Les travaux de recherche de M. Chan portent principalement sur l’analyse économique et l’évaluation des technologies de la santé s’appliquant aux personnes qui ont besoin de réadaptation, notamment celles atteintes d’une lésion médullaire ou de démence.
À l’Institut, M. Chan est reconnaissant d’être coresponsable du volet évaluation des technologies de la santé du programme d’études supérieures en recherche sur les systèmes de santé.
Duncan Steele est spécialiste en éthique organisationnelle aux Services de santé Alberta. Son rôle consiste à appuyer l’équipe de direction dans la répartition des ressources, de diriger la prise de décisions en matière de politiques, et de travailler activement à divers projets et comités permanents.
Il a fait des études en philosophie (B.A., Université de la Colombie-Britannique), en éthique appliquée (M.A., éthique appliquée, Université d’Utrecht) et en administration de la santé (MHA, Université de la Colombie-Britannique).
De 2018 à 2021, M. Steele a été nommé éthicien de la santé au Comité d’évaluation des technologies de la santé de la Colombie-Britannique, l’entité commune du ministère de la Santé et des autorités sanitaires qui formule des recommandations sur l’offre publique de technologies de la santé en Colombie-Britannique. Avant sa nomination au CEETS, il a offert ses services d’analyse éthique dans le cadre d’évaluations des technologies de la santé en tant qu’auteur et examinateur, et a été expert consultant ad hoc pour d’autres ministères de 2017 à 2022.
L’expérience en éthique de M. Steele s’étant à tout le spectre des soins de santé, notamment l’établissement d’un budget, la planification organisationnelle, l’effectif, la réponse à la pandémie, les listes de médicaments assurés, les dispositifs médicaux, l’investissement et le désinvestissement, et l’évaluation des technologies de la santé.
Le Dr Sandor Demeter a obtenu son baccalauréat en sciences en 1986 et son doctorat en médecine en 1989 à l’Université de la Saskatchewan; en 1994, il est devenu associé du Collège royal des médecins du Canada (FRCPC) Canada en médecine communautaire et en santé publique. De plus, il a effectué une maitrise en sciences de la santé spécialisée en santé communautaire et en épidémiologie en 1993, à l’Université de Toronto, est devenu FRCPC en médecine nucléaire en 2002 et a obtenu une maitrise en sciences de l’Université de l’Alberta en 2004. Plus récemment, en 2016, il a achevé une maitrise en radioprotection à l’Institut des technologies de l’Illinois, à Chicago.
Sa carrière l’a amené à œuvrer une dizaine d’années dans le domaine de la santé publique et, plus de dix ans, dans le domaine de la médecine nucléaire clinique. Il a occupé de nombreux postes de direction en médecine et des postes administratifs universitaires. À l’heure actuelle, il exerce les fonctions de médecin spécialiste en médecine nucléaire à Winnipeg. Il est également professeur agrégé à la Faculté de médecine de l’Université du Manitoba. Il a siégé à la Commission canadienne de sûreté nucléaire et à un comité de la Commission internationale de protection radiologique (CIPR). Ses principales activités de recherche portent sur les aspects de santé publique du rayonnement ionisant, sur l’évaluation des technologies de la santé et sur les politiques de la santé.
Au cours des 30 dernières années, il a participé à divers projets de l’Agence des médicaments du Canada au fil de son évolution.
Divulgation des conflits d’intérêts
La Dre Tasleem Nimjee est urgentologue à l’hôpital Humber River – le tout premier hôpital entièrement numérique en Amérique du Nord. Elle a été la première chef de l’innovation médicale de l’hôpital, et la première médecin à occuper un poste du genre au Canada. La Dre Nimjee a mis en place la gouvernance de l’innovation, a participé à l’établissement d’un nouvel institut de recherche en santé numérique, et est membre fondatrice d’une table provinciale de femmes chefs de l’innovation médicale. Elle a dirigé des projets de transformation numérique et de mise en œuvre de systèmes d’information de la santé dans plusieurs organisations.
La Dre Nimjee a fait partie de l’administration de plusieurs hôpitaux et a occupé divers rôles de leadeurship en santé publique. Elle a été nommée médecin responsable de la lutte contre la pandémie de l’hôpital Humber River, puis a été appelée à représenter cinq hôpitaux régionaux d’envergure auprès du Système ontarien de gestion des incidents.
La Dre Nimjee est une dirigeante passionnée axée sur le service qui met son temps et son savoir au service de la communauté. Elle est consultante pour les comités de la transformation numérique et de la mise en place des dossiers de santé électroniques pour le Réseau Aga Khan de développement (AKDN). Grâce à sa participation, l’Université et les Services de santé du Réseau Aga Khan profitent de l’expertise de leadeurs de calibre mondial lorsqu’il est question de la mise en œuvre de systèmes de dossiers de santé électroniques dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
La Dre Nimjee a été mise en vedette dans le palmarès des 50 personnes torontoises les plus influentes de 2020 de la revue Toronto Life, décrochant le premier rang en compagnie de cinq autres travailleurs de première ligne. Elle a fait des apparitions dans plusieurs médias pour offrir de l’information au public sur la médecine d’urgence et d’autres sujets en lien avec la santé. Elle détient un baccalauréat et une maitrise ès science de l’Université McMaster ainsi qu’un doctorat en médecine et une formation spécialisée de l’Université de Toronto. Elle effectue actuellement un MBA pour cadres dans un programme en partenariat de la Kellogg School of Management et de la Schulich School of Business. Elle s’intéresse tout particulièrement au leadeurship transformationnel et à l’application de technologies numériques modulables afin d’améliorer l’accès à des soins de qualité.
Conflict of Interest Statement
Prachi Khanna est une étudiante de cycle supérieur à l’École d’hygiène et de médecine tropicale de Londres, où elle travaille à l’obtention d’une maitrise ès science en épidémiologie. Elle détient un diplôme de premier cycle (B. Sc. en biologie) et une certification professionnelle en prévention et contrôle des infections de l’Université de la Colombie-Britannique.
Prachi Khanna possède une expérience solide et un grand intérêt en ce qui concerne les systèmes de santé, la prise de décisions en soins de santé et l’approche axée sur le patient. Curieuse et fortement encline à poser de questions pertinentes sur le fonctionnement des choses, elle est déterminée à combler les lacunes grâce à la collaboration interfonctionnelle avec des projets de recherche et des initiatives régionales et pancanadiennes. Prachi Khanna siège au comité directeur de gestion du réseau de l’amélioration de la santé de Critical Care BC, et anime des formations interprofessionnelles sur des thèmes de santé pertinents pour deux facultés de médecine.
Conflict of Interest Statement