En bref – Le traitement de substitution aux opioïdes : rapport cout/efficacité et lignes directrices

En bref disponible seulement en anglais

Messages clés

• Des données probantes indiquent que, sur un horizon temporel de six mois, l’hydromorphone et la méthadone injectables seraient plus efficaces et moins couteuses que la diacétylmorphine injectable dans le traitement du trouble lié à l’usage des opioïdes.
• De même, des données probantes laissent entendre que l’hydromorphone et la diacétylmorphine injectables sont toutes deux susceptibles d’être plus efficaces et moins couteuses que le traitement d’entretien à la méthadone dans le traitement de ce trouble.
• Les données probantes touchant le rapport cout/efficacité sont incertaines, étant donné que les données observées sont recueillies durant un suivi à court terme, et que les résultats à long terme reposent sur des extrapolations au-delà des données des études en question.
• Un ensemble de lignes directrices donne à penser que la morphine orale à libération prolongée pourrait être envisagée avec discernement dans le traitement du trouble lié à l’usage des opioïdes chez les personnes âgées ayant une fonction rénale suffisante et chez qui le traitement d’entretien à la buprénorphine et à la méthadone s’est avéré inefficace, ou en cas d’intolérance à ces traitements. Il s’agit d’une recommandation faible reposant sur des données probantes de faible qualité.
• Un ensemble de lignes directrices recommande le recours à l’hydromorphone ou à la diacétylmorphine injectables chez les personnes ayant un trouble grave réfractaire au traitement qui continuent de s’injecter des opioïdes illicites. Il s’agit d’une recommandation conditionnelle, puisqu’il se peut que certains patients trouvent trop exigeant de devoir se rendre à une clinique pour recevoir leur traitement ou que le traitement par agonistes opioïdes injectables ne réponde pas aux besoins de certains. Cette recommandation s’appuie sur des données probantes de qualité modérée.
• Nous n’avons pas trouvé de données probantes sur le rapport cout/efficacité de la morphine orale à libération prolongée, l’hydromorphone orale, les timbres de fentanyl ou les comprimés oraux de fentanyl dans le traitement du trouble lié à l’usage des opioïdes.
• Nous n’avons pas non plus trouvé de lignes directrices concernant le recours à l’hydromorphone orale, aux timbres de fentanyl ou aux comprimés oraux de fentanyl dans ce même contexte.