La buprénorphine dans le traitement des troubles liés à la consommation d'opioïdes : efficacité clinique, innocuité et rapport cout/efficacité comparatifs et lignes directrices

Détails

Fichiers
État du projet:
Terminé
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Sous-type de projet :
Synthèse accompagnée d'une évaluation critique
Numéro de projet :
RC1092-000

Question

  1. Quelle est l’efficacité clinique comparative des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes?
  2. Que disent les données probantes cliniques au sujet de l’innocuité des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes?
  4. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet des diverses préparations de buprénorphine ou de buprénorphine-naloxone dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes?

Messages clés

Nous avons relevé deux revues systématiques, trois essais cliniques comparatifs randomisés (décrits dans quatre publications), six études non randomisées et deux évaluations économiques portant sur l’efficacité clinique, l’innocuité et le rapport cout/efficacité de diverses préparations de buprénorphine dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes.Bien que dans certains cas, des préparations de buprénorphine procurent une amélioration statistiquement significative sous l’angle de critères d’évaluation d’intérêt comparativement à d’autres préparations, aucune tendance précise ne se dessine quant à l’efficacité clinique comparative des préparations de buprénorphine dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes. Selon l’une des évaluations économiques, l’implant de buprénorphine n’est pas plus rentable que la préparation de buprénorphine-naloxone sublinguale générique. L’autre évaluation économique constate que l’implant de buprénorphine est plus rentable que la buprénorphine sublinguale. Rien ne dit avec certitude que les constatations énoncées dans la documentation examinée sont applicables à la population canadienne, toutes les études retenues s’étant déroulées ailleurs qu’au Canada.Deux guides de pratique fondés sur des données probantes portent sur diverses préparations de buprénorphine dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes. L’un d’eux recommande l’association de buprénorphine-naloxone dans le traitement de première intention par agoniste opioïde (solide recommandation fondée sur des données probantes de grande qualité). L’autre recommande soit l’association de buprénorphine-naloxone soit la méthadone, tout en prenant en considération les préférences du patient, dans le traitement des troubles liés à la consommation d’opioïdes (solide recommandation).Les études retenues comportent des limites, notamment l’absence de traitement à l’insu dans plusieurs d’entre elles et la rareté des études en contexte canadien, tout comme le présent examen, dont il faut tenir compte dans l’interprétation des résultats.