Synthèse des données probantes : Les interventions pour prévenir et contrer la violence envers le personnel de la santé aux urgences
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Messages clés
Les constatations sur les interventions de sensibilisation et de formation pour prévenir la violence aux urgences sont contradictoires. La plupart des recherches originales pertinentes concluent que ces interventions n’entrainent aucune différence dans la violence. Quelques recherches originales font état d’une réduction de la fréquence de la violence; cependant, on ignore la signification statistique de ces différences. Ces incohérences pourraient s’expliquer par des variations dans les interventions à l’étude.
Les interventions pharmacologiques par l’halopéridol, le lorazépam, le dropéridol, la rispéridone, l’olanzapine ou la quétiapine réduisent efficacement les comportements agressifs, et leurs effets secondaires sont en général minimes.
La mise en place d’outils de consignation de la contention est associée à une diminution du recours aux moyens de contention physique pour maitriser les comportements agressifs. Lorsque ces moyens sont utilisés durant de courtes périodes, les complications sont minimes.
Aucun ensemble de lignes directrices fondées sur des données probantes n’a été repéré.
Les revues systématiques repérées ont une vaste portée. Parmi les études retenues dans ces revues, celles qui sont utiles à ce rapport sont peu nombreuses et de faible qualité. On déplore aussi un manque de détails sur les caractéristiques des populations étudiées. Ainsi, ces résultats doivent être interprétés avec prudence. Les recherches devront se poursuivre.