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La collaboration en évaluation des technologies de la santé prend de l’ampleur

La collaboration internationale entre six organisations d’évaluation des technologies de la santé (ETS) du Royaume-Uni, de l’Australie et du Canada s’adjoint deux autres organisations.

Alors que l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS, du Québec) et Pharmac (de la Nouvelle-Zélande) rallient la collaboration, 134 millions d’habitants de plus profiteront des résultats des travaux mis en commun.

Le groupe, créé en 2021, réunit désormais les membres suivants :

  • National Institute for Health and Care Excellence (NICE, Royaume-Uni);
  • ACMTS
  • Department of Health and Aged Care (ministère de la Santé et des Soins aux personnes âgées, Australie);
  • Healthcare Improvement Scotland (Scottish Medicines Consortium et Scottish Health Technologies Group, Écosse)
  • Health Technology Wales (pays de Galles);
  • All Wales Therapeutics and Toxicology Centre (pays de Galles).
  • INESSS (Québec);
  • Pharmac (Nouvelle-Zélande).

L’établissement de partenariats mondiaux avantageux avec des organismes d’ETS contribue à tirer continuellement avantage des données et des processus de mise en œuvre. Ainsi, nous profitons des occasions et apprenons des défis communs pour établir de nouvelles stratégies en matière d’ETS. Les organisations d’ETS unissent leurs forces autour de thèmes ciblés pour servir les populations à l’échelle mondiale afin de demeurer à l’avant-garde de l’ETS.

La collaboration établit trois thèmes prioritaires pour ses travaux en 2023-2024 :

1.  Partage des travaux

En ce qui a trait aux produits pharmaceutiques et aux technologies de la santé, les partenaires étudieront la faisabilité du partage des travaux en appui à la prise de décisions en matière d’ETS et à l’amplification des capacités de chacune des organisations.

Activités du groupe sur ce thème :

  • recenser les méthodologies et les procédures où il faut davantage d’harmonisation de l’ETS pour permettre le partage de travaux à l’avenir;
  • mobiliser les intervenants au Canada et à l’étranger au sujet des possibilités de partage des travaux;
  • lancer la mise en œuvre des processus et déterminer les projets pilotes;
  • pour les technologies non pharmaceutiques, établir un processus de communication de l’information au sujet des évaluations prévues ou en cours.

2.  Vigie technologique

Les partenaires saisissent l’importance pour les organisations d’ETS et les systèmes de santé de pouvoir reconnaitre les possibilités et les défis à venir, et de s’y préparer. Le groupe travaillera de concert afin de bien préparer les systèmes.

Activités du groupe sur ce thème :

  • pour les technologies non pharmaceutiques, élaborer des procédures, en soutien aux organismes, qui favorisent l’échange de renseignements sur les technologies concordant avec les priorités des systèmes de santé;
  • tenir compte des activités actuelles, prévues et futures des organisations lors de la vigie technologique; explorer les possibilités de collaboration qui permettent une utilisation efficace des ressources.

Ces travaux ouvriront également la voie à de nouveaux projets conjoints sur des priorités communes.

3.  Aspects scientifiques et méthodologiques

Les partenaires font preuve de souplesse dans leur collaboration dans les domaines scientifiques et méthodologiques, en invitant des organismes d’ETS qui ne font pas partie du groupe. Grâce à la collaboration, les organisations utilisent au mieux les compétences et l’expertise des unes et des autres, et profitent des occasions d’harmoniser leur positionnement en matière d’ETS.

Les partenaires sensibilisent l’ensemble du groupe aux projets scientifiques et méthodologiques qu’ils entreprennent et y intègrent la collaboration. En outre, le groupe lance parfois des projets conjoints découlant du partage des travaux et de la vigie technologique.

Activités du groupe sur ce thème :

  • échanger régulièrement au sujet des projets scientifiques et méthodologiques entrepris;
  • travailler sur les projets conjoints en cours;
    • conseiller quant aux méthodologies et établir de nouvelles procédures d’avis scientifiques conjoints sur l’utilisation de critères de substitution lors de l’analyse du rapport cout/efficacité;
    • utiliser la modélisation de la maladie dans son ensemble en ETS;
  • élaborer en collaboration un cadre d’évaluation numérique;
  • offrir la consultation scientifique parallèle ACMTS-NICE.

En plus de ces trois priorités, les partenaires poursuivront leur collaboration avec les organismes de règlementation, en particulier quand ces organismes collaborent déjà et se divisent le travail, notamment dans le cadre du projet Orbis et du consortium Access.

À l’automne 2023, les partenaires tiendront un webinaire d’échange d’information. Suivez l’ACMTS sur les réseaux sociaux pour en savoir plus sur nos travaux et pour voir l’annonce de cet évènement, ou encore abonnez-vous pour recevoir les avis par courriel.