Messages clés
Le passage à la monothérapie après l'échec d'un premier antidépresseur n'entraine aucune différence significative dans l'efficacité et la tolérabilité entre le bupropion, la sertraline et la venlafaxine.Dans le traitement de la dépression réfractaire, le bupropion en appoint au traitement antérieur n'entraine aucune différence significative quant à la rémission par rapport au passage au bupropion en monothérapie et à l'aripiprazole ou au buspirone en traitement d'appoint.Le passage au bupropion en monothérapie ou en appoint est associé à une fréquence statistiquement plus élevée d'anxiété, de perte d'appétit, de sècheresse buccale et de hausse de la pression artérielle, à une fréquence moins élevée d'augmentation de l'appétit, de prise de poids, de somnolence, d'akathisie et de résultats d'analyse anormaux par rapport à l'aripiprazole en traitement d'appoint.Le bupropion ou l'aripiprazole en traitement d'appoint pourrait être une option rentable par rapport au passage au bupropion dans le traitement de la dépression réfractaire.En monothérapie, il apparait que le passage à la vortioxetine est l'option la plus rentable par rapport à d'autres médicaments comme l'agomélatine, le bupropion, la venlafaxine et la sertraline. Il ne se profile aucune différence significative dans le rapport cout/efficacité entre le bupropion, la venlafaxine et la sertraline en monothérapie.