Le palonosétron chez le patient recevant une chimiothérapie fortement ou modérément émétique

Détails

Fichiers
État du projet:
Terminé
Gamme de produits:
Examen d’une technologie de la santé
Sous-type de projet :
Synthèse accompagnée d'une évaluation critique
Numéro de projet :
RC1366-000

Question

  1. Quelle est l'efficacité clinique du palonosétron dans la prévention de nausées et de vomissements induits par la chimiothérapie (NVIC) chez le patient recevant une chimiothérapie fortement ou modérément émétique (CFE ou CME)?
  2. Quel est le rapport cout/efficacité du palonosétron dans la prévention de NVIC chez les patients recevant une CFE ou une CME?
  3. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de l'utilisation du palonosétron dans la prévention de NVIC chez les patients recevant une CFE ou une CME?

Messages clés

Ce rapport recense des données probantes de qualité modérée ou élevée des études cliniques et des évaluations économiques, de même que des lignes directrices de grande qualité, au sujet de l'utilisation du palonosétron dans la prévention de nausées et de vomissements induits par la chimiothérapie (NVIC) chez l'adulte et l'enfant recevant une chimiothérapie émétique. Compte tenu des limites importantes des données cliniques et économiques, ces résultats devraient être interprétés avec prudence.

Chez l'adulte recevant une chimiothérapie fortement émétique (CFE), une combinaison fixe antiémétique composée de nétupitant, de palonosétron et de dexaméthasone s'avère non inférieure à un traitement comprenant du granisétron, de l'aprépitant et de la dexaméthasone. De plus, le palonosétron a une efficacité semblable à celle du granisétron et l'administration concomitante d'un antagoniste des récepteurs de la neurokinine-1 (p. ex. aprépitant ou fosaprépitant) et de dexaméthasone. Cependant, en l'absence d'aprépitant, une combinaison de deux médicaments, soit le palonosétron et la dexaméthasone, semble significativement plus efficace que la combinaison granisétron-dexaméthasone dans la prévention de vomissements aigus ou retardés.

Chez l'adulte recevant une chimiothérapie modérément émétique (CME), la combinaison de palonosétron et de dexaméthasone s'avère non inférieure à un traitement comprenant de l'ondansétron et de la dexaméthasone. De plus, une efficacité semblable est observée pour le palonosétron combiné à la dexaméthasone ou le granisétron transdermique combiné à la dexaméthasone.

Chez une population composée d'adultes recevant une CME ou une CFE, l'efficacité du traitement par le palonosétron est supérieure à celle de l'ondansétron dans la prévention des vomissements retardés. L'efficacité des combinaisons triples de palonosétron-aprépitant-dexaméthasone et de granisétron-aprépitant-dexaméthasone est comparable dans toutes les phases.

Chez l'enfant recevant une CFE, l'efficacité de la combinaison de palonosétron et de dexaméthasone est semblable à celle de la combinaison d'ondansétron et de dexaméthasone en phase aigüe, et elle est supérieure en phase retardée et en général dans la prévention de NVIC.

Chez une population composée d'enfants recevant une CME ou une CFE, la combinaison de palonosétron et de dexaméthasone s'avère non inférieure à un traitement comprenant de l'ondansétron et de la dexaméthasone.

Les données n'indiquent pas de différence significative entre les traitements par le palonosétron et l'ondansétron ou entre les traitements par le palonosétron et le granisétron pour ce qui est des effets indésirables ou de la qualité de vie.​