Messages clés
Des données probantes directes et indirectes, tirées de six revues systématiques, ne montrent pas de différence quant aux taux de rémission et de réponse au traitement, ou à l'amélioration de l'état fonctionnel, entre le bupropion et d'autres antidépresseurs dans le traitement du trouble dépressif majeur chez l'adulte. Des données probantes directes et indirectes, tirées de cinq revues systématiques, ne font pas ressortir de différence quant aux taux globaux d'évènements indésirables et d'abandon de traitement, ou aux abandons de traitement en raison d'évènement indésirable, à l'exception d'un risque possiblement moindre d'abandon en raison d'un évènement indésirable pour ce qui est du traitement par la vortioxétine, dans une seule comparaison indirecte. Des données probantes directes et indirectes, tirées de deux revues systématiques indiquent que le risque de dysfonctionnement sexuel pourrait être plus faible dans le traitement par le bupropion par rapport aux autres antidépresseurs (escitalopram, paroxétine, sertraline et fluoxétine), alors qu'une revue systématique ne montre pas de différence significative entre le bupropion et la venlafaxine quant aux scores du fonctionnement sexuel. Il existe des données probantes limitées indiquant que l'ajout du bupropion au citalopram serait rentable, et que la vortioxétine serait dominante par rapport au bupropion, dans le traitement du trouble dépressif majeur chez le patient qui a obtenu une réponse insuffisante à un premier traitement. Enfin, on déplore un manque de données probantes sur l'efficacité clinique ou le rapport cout/efficacité comparatifs du bupropion dans le traitement de la dysthymie.