Messages clés
Nous avons repéré 10 études non randomisées contenant des données probantes de qualité faible à modérée sur l’innocuité comparative du brivaracétam et du lévétiracétam chez les patients atteints d’épilepsie. Des données descriptives tirées d’une étude indiquent que, chez les patients atteints d’épilepsie et d’un trouble psychiatrique comorbide, le brivaracétam est associé à de meilleures issues que le lévétiracétam pour ce qui est des évènements indésirables d’ordre psychiatrique ou comportemental comme l’agressivité et les symptômes dépressifs. Vu la nature descriptive des résultats et les limites méthodologiques de l’étude, ces données probantes sont de faible qualité. Chez les patients atteints d’épilepsie éprouvant des symptômes mentaux liés au traitement par le lévétiracétam, toutes les études retenues donnent à penser que le passage au brivaracétam pourrait réduire le risque d’évènement indésirable. Deux études constatent que moins de patients signalent des symptômes comportementaux durant le traitement par le brivaracétam que durant le traitement par le lévétiracétam. Une de ces études porte sur des adultes, et l’autre, sur enfants et des adolescents. Des résultats descriptifs tirés de sept autres études indiquent également des taux inférieurs d’évènements indésirables d’ordre psychologique ou comportemental avec le traitement par le brivaracétam qu’avec le traitement antérieur par le lévétiracétam. Étant donné les limites méthodologiques des études retenues (p. ex. études d’observation, traitement simultané par d’autres antiépileptiques et déclaration subjective des évènements indésirables), les données probantes sont de qualité faible à modérée, et les résultats doivent être interprétés avec prudence.