La surveillance continue du glucose par lecture en temps réel dans la prise en charge du diabète de type 1

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique des systèmes de surveillance continue du glucose par lecture en temps réel dans la prise en charge du diabète de type 1 chez l'adulte?
  2. Quelle est l'efficacité clinique des systèmes de surveillance continue du glucose par lecture en temps réel dans la prise en charge du diabète de type 1 chez l'enfant?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité des systèmes de surveillance continue du glucose par lecture en temps réel dans la prise en charge du diabète de type 1?

Messages clés

  • La surveillance continue du glucose est une méthode d'analyse du taux de glucose. Un capteur, inséré sous la peau, mesure continuellement le taux de glucose dans le liquide interstitiel. On parle de surveillance continue du glucose en temps réel (SCGtr) lorsque l'appareil mesure automatiquement le taux de glucose et affiche une valeur récente.
  • D'après les données probantes, la SCGtr améliorerait le taux d'hémoglobine glyquée (HbA1c) et le temps passé dans la cible glycémique chez les adultes et les enfants atteints de diabète de type 1, mais ces bénéfices sont incertains.
  • Les données probantes limitées laissent supposer qu'il y a peu ou pas de différence entre la SCGtr et l'autosurveillance glycémique quant à la qualité de vie, à l'acidocétose diabétique et aux évènements indésirables graves chez les personnes atteintes de diabète de type 1.
  • Les données probantes sur l'innocuité indiquent que la SCGtr pourrait entrainer une réduction de l'hypoglycémie grave chez les adultes et les enfants atteints de diabète de type 1, mais ce bénéfice est incertain.
  • La SCGtr pourrait être plus rentable à long terme que l'autosurveillance glycémique dans la prise en charge du diabète de type 1 chez l'adulte.

Les soins virtuels en contexte de soins primaires ou de soins spécialisés

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Question(s)

  1. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de l’utilisation appropriée des soins virtuels en contexte de soins primaires ou de soins spécialisés?

Messages clés

  • Cinq ensembles de lignes directrices fondées sur des données probantes répondent aux critères d’admissibilité de ce rapport. Parmi ces cinq ensembles, deux formulent des recommandations sur la pratique en rhumatologie, un sur les soins suivant un AVC et un sur les innovations numériques dans tous les domaines des soins de santé; aucun ne porte expressément sur les soins primaires. Trois ensembles de lignes directrices ont été élaborés dans le contexte de la COVID-19.
  • Bien que les cinq lignes directrices reposent sur une analyse documentaire systématique, certaines des recommandations s’appuient sur un consensus d’experts, vu l’absence de documentation sur les sujets en question. La qualité des données probantes et la force des recommandations, le cas échéant, sont généralement faibles dans toutes les lignes directrices.
  • Les lignes directrices contiennent des recommandations sur divers aspects de la prestation de soins virtuels, notamment des facteurs relatifs à la population, l’état des patients, et le type de soins pouvant être offerts virtuellement. Elles formulent également des recommandations sur les conditions dans lesquelles offrir ou cesser les soins virtuels, sur la confidentialité des patients et sur la formation du personnel. Un ensemble de lignes directrices contient aussi une recommandation sur les frais et le remboursement.
  • Plusieurs lignes directrices fondées sur des données probantes précisent que les soins virtuels devraient venir compléter, et non remplacer, les soins en personne, et qu’ils ne devraient être offerts que lorsque des ressources et du personnel suffisants sont disponibles et que la confidentialité des patients peut être assurée.

La surveillance continue du glucose par lecture intermittente et en temps réel chez les personnes diabétiques

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Question(s)

  1. Quelle est l’efficacité clinique comparative de la surveillance continue du glucose par lecture intermittente et de la surveillance continue du glucose en temps réel chez les personnes diabétiques?

Messages clés

La surveillance continue du glucose est une méthode d'analyse du glucose. Un capteur, inséré sous la peau, mesure continuellement le taux de glucose dans le liquide interstitiel. On parle de surveillance continue du glucose en temps réel lorsque l'appareil mesure automatiquement le taux de glucose et affiche une valeur récente. On parle de surveillance continue du glucose par lecture intermittente lorsque la personne qui utilise le système doit balayer le capteur pour afficher les données de glucose. Les données probantes sur l'efficacité comparative des deux types de surveillance en ce qui concerne le temps passé dans la cible glycémique, le temps passé au-dessus de la cible, l'HbA1c et la qualité de vie chez les personnes atteintes de diabète de type 1 sont incertaines. Certaines études laissent entendre que la surveillance en temps réel procurerait un avantage significatif par rapport à la surveillance par lecture intermittente pour ces critères d'évaluation; or, une autre étude ne trouve aucune différence significative entre les groupes d'intervention. Des données probantes indiquent que les personnes atteintes de diabète de type 1 utilisant la surveillance en temps réel passent significativement moins de temps en deçà de la cible ou en hypoglycémie que les personnes utilisant la surveillance par lecture intermittente. Les données probantes sur l'innocuité comparative des deux types de surveillance chez les personnes atteintes de diabète de type 1 sont limitées et incertaines. Une étude laisse croire que les évènements hypoglycémiques graves sont plus fréquents chez les gens qui utilisent la surveillance par lecture intermittente. En revanche, dans d'autres études, on ne signale aucun évènement hypoglycémique dans l'un ou l'autre des groupes d'intervention. Nous n'avons trouvé aucune étude évaluant l'efficacité comparative de la surveillance continue du glucose par lecture intermittente et de la surveillance continue du glucose en temps réel chez les personnes atteintes de diabète de type 2 ou de diabète gestationnel.

Le glucagon par voie nasale dans le traitement de l’hypoglycémie

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique du glucagon par voie nasale, comparativement à un placébo ou à l'absence de traitement, dans la prise en charge de l'hypoglycémie chez les personnes recevant de l'insuline?
  2. Quelle est l'efficacité clinique du glucagon par voie nasale comparativement à d'autres interventions dans le traitement de l'hypoglycémie chez les personnes recevant de l'insuline?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité du glucagon par voie nasale, comparativement à un placébo ou à l'absence de traitement, dans la prise en charge de l'hypoglycémie chez les personnes recevant de l'insuline?
  4. Quel est le rapport cout/efficacité du glucagon par voie nasale comparativement à d'autres interventions dans le traitement de l'hypoglycémie chez les personnes recevant de l'insuline?
  5. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours au glucagon par voie nasale dans le traitement de l'hypoglycémie chez les personnes recevant de l'insuline?

Messages clés

Le glucagon par voie nasale s'est révélé aussi efficace que le glucagon administré par injection intramusculaire ou sous-cutanée dans le traitement expérimental de l'hypoglycémie provoquée par l'insuline, chez les adultes ou les enfants atteints de diabète de type 1.

Les taux globaux d'évènements indésirables dans les groupes ayant reçu le glucagon par voie nasale, par voie intramusculaire ou par voie sous-cutanée sont similaires. La nausée et les vomissements sont rapportés plus fréquemment dans les groupes ayant reçu le glucagon par voie intramusculaire ou par voie sous-cutanée, tandis que les symptômes touchant les yeux et le nez sont plus fréquents dans le groupe ayant reçu le glucagon par voie nasale.

Nous n'avons pas trouvé de données probantes sur l'efficacité clinique du glucagon par voie nasale comparativement à un placébo ou à l'absence de traitement dans la prise en charge de l'hypoglycémie chez les personnes recevant de l'insuline.

Nous n'avons pas non plus recensé de données probantes portant sur le rapport cout/efficacité du glucagon par voie nasale, ou encore de lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours au glucagon par voie nasale dans le traitement de l'hypoglycémie chez les personnes recevant de l'insuline.

La mélatonine dans le traitement de l’insomnie chez l’enfant ou l’adolescent

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la mélatonine comparativement à l'absence de traitement ou au placébo dans le traitement de l'insomnie chez l'enfant ou l'adolescent?
  2. Quelle est l'efficacité clinique de la mélatonine comparativement aux sédatifs d'ordonnance dans le traitement de l'insomnie chez l'enfant ou l'adolescent?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité de la mélatonine comparativement à l'absence de traitement ou au placébo dans le traitement de l'insomnie chez l'enfant ou l'adolescent?
  4. Quel est le rapport cout/efficacité de la mélatonine comparativement aux sédatifs d'ordonnance dans le traitement de l'insomnie chez l'enfant ou l'adolescent?
  5. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la mélatonine dans le traitement de l'insomnie chez l'enfant ou l'adolescent?

Messages clés

Des données probantes laissent supposer que la mélatonine offrirait un avantage par rapport à un placébo dans le traitement de courte durée de l'insomnie chez les enfants et les adolescents atteints de handicaps neurologiques.

Le profil d'innocuité à court terme de la mélatonine indique que cette substance est bien tolérée, bien que des effets néfastes graves soient possibles. Il n'y a pas de données sur l'innocuité à long terme.

Des lignes directrices de l'American Academy of Neurology recommandent de prescrire de la mélatonine de grande qualité dans le traitement des troubles du sommeil chez les enfants et les adolescents atteints d'un trouble du spectre de l'autisme si le traitement de première intention par des stratégies comportementales n'est pas efficace.

Nous n'avons pas trouvé de données probantes comparant l'efficacité clinique de la mélatonine à celle des sédatifs d'ordonnance dans le traitement de l'insomnie chez les enfants et les adolescents.

Nous n'avons pas non plus trouvé de données probantes portant sur le rapport cout/efficacité de la mélatonine comparativement à celui d'un placébo ou de sédatifs d'ordonnance dans cette indication.

Améliorer l’accès aux soins primaires au Canada

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Les soins primaires sont le premier point d’accès aux services de santé et de mieux-être. C’est à ce point que sont coordonnés les services de chaque personne de façon à assurer la continuité et à faciliter la navigation dans le système. Un système de soins de santé primaires solide adopte une approche qui tient compte de la société dans son ensemble en matière de santé et de mieux-être, et il est centré sur les besoins et les préférences globaux des personnes, des familles et des collectivités.

La mélatonine dans le traitement de l’insomnie : mise à jour 2022

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Question(s)

  1. Quelle est l'efficacité clinique de la mélatonine comparativement à l'absence de traitement ou au placébo dans le traitement de l'insomnie chez l'adulte?
  2. Quelle est l'efficacité clinique de la mélatonine comparativement aux sédatifs d'ordonnance dans le traitement de l'insomnie chez l'adulte?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité de la mélatonine comparativement à l'absence de traitement ou au placébo dans le traitement de l'insomnie chez l'adulte?
  4. Quel est le rapport cout/efficacité de la mélatonine comparativement aux sédatifs d'ordonnance dans le traitement de l'insomnie chez l'adulte?
  5. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet de la mélatonine dans le traitement de l'insomnie chez l'adulte?

Messages clés

Deux revues-cadres systématiques, sept revues systématiques et deux essais cliniques randomisés donnent des résultats partagés sur l'efficacité clinique de la mélatonine dans le traitement de l'insomnie comparativement au placébo. Selon certaines études, la mélatonine entraine une amélioration du sommeil et des résultats relatifs à la qualité de vie, alors que, selon d'autres études, il n'y a pas de différence entre les résultats chez les patients recevant la mélatonine et chez ceux recevant le placébo. L'efficacité de la mélatonine a été mesurée objectivement (p. ex. polysomnographie, actigraphie) et subjectivement (p. ex. questionnaires validés, registres du sommeil), et ce, pour plusieurs critères d'évaluation. Deux ensembles de lignes directrices recommandent la mélatonine dans le traitement de l'insomnie, mais la force des recommandations n'est pas indiquée. Un ensemble de lignes directrices qui recommande la mélatonine dans le traitement de l'insomnie repose sur de faibles données probantes (les données probantes manquent de clarté). Un ensemble de lignes directrices ne recommande pas la mélatonine dans le traitement du trouble d'insomnie chronique (recommandation faible). Les données probantes sur lesquelles reposent ces recommandations n'étaient pas bien rapportées dans tous les ensembles de lignes directrices. Nous n'avons pas trouvé d'études répondant aux critères de cet examen qui se penchent sur l'efficacité clinique de la mélatonine dans le traitement de l'insomnie comparativement aux sédatifs d'ordonnance. Nous n'avons pas trouvé d'études répondant aux critères de cet examen se penchant sur le rapport cout/efficacité de la mélatonine dans le traitement de l'insomnie.

Le dosage de la vitamine B12 en cas de soupçon de carence

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Question(s)

  1. Quelle est l'exactitude diagnostique du dosage de la vitamine B12 en cas de soupçon de carence?
  2. Quelle est l'utilité clinique du dosage de la vitamine B12 en cas de soupçon de carence?
  3. Quel est le rapport cout/efficacité du dosage de la vitamine B12 en cas de soupçon de carence.
  4. Que disent les lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours au dosage de la vitamine B12 en cas de soupçon de carence

Messages clés

D'après des données probantes issues de trois études d'exactitude diagnostique, les tests individuels ne suffisent pas pour diagnostiquer une carence en vitamine B12; il faut plutôt privilégier une stratégie employant l'homocystéine et l'acide méthylmalonique en cas de soupçon ou de risque de carence. Cette position est étayée par une évaluation des technologies de la santé qui conclut que les données probantes disponibles actuellement ne permettent pas de déterminer le test ou la combinaison de tests les plus appropriés à utiliser dans ces contextes.

Les populations de patients examinées varient entre les recherches originales incluses dans les revues systématiques et les recherches originales retenues dans cet examen, ce qui pourrait miner la généralisabilité des résultats.

Les normes de référence et les valeurs limites (seuils) utilisées pour diagnostiquer une carence en vitamine B12 varient entre les recherches originales, de même que la présentation des unités (p. ex. pg/ml, pmol/l), de sorte qu'il est difficile de comparer les résultats d'une étude à l'autre.

Nous n'avons pas trouvé d'étude évaluant l'utilité clinique du dosage de la vitamine B12 en cas de soupçon de carence.

Nous n'avons pas non plus trouvé d'étude portant sur le rapport cout/efficacité du dosage de la vitamine B12 en cas de soupçon de carence.

Enfin, nous n'avons pas trouvé de lignes directrices fondées sur des données probantes au sujet du recours au dosage de la vitamine B12 en cas de soupçon de carence.