En bref : Le palivizumab dans la prévention des infections chez l’enfant inuit en bas âge
Messages clés
Nous n’avons relevé aucune donnée probante portant précisément sur l’efficacité clinique ou le rapport cout/efficacité comparatif de la prophylaxie systématique et de la prophylaxie sélective (risque élevé) ou de la prophylaxie saisonnière et de la prophylaxie continue par le palivizumab de l’infection par le virus respiratoire syncytial chez l’enfant inuit en bas âge.
Néanmoins, deux études sont résumées dans le rapport d’examen parce qu’elles se penchent sur l’efficacité clinique et le rapport cout/efficacité du palivizumab chez des enfants en bas âge habitant dans des régions nordiques du pays ou dans l’Arctique canadien (même si elles ne portent pas précisément sur les questions de recherche) :
Gilca et ses collègues ont pour objectif d’évaluer l’incidence de l’élargissement des critères de prophylaxie par le palivizumab chez des nourrissons inuits de moins de trois mois nés à terme au Nunavik. Toutefois, leur analyse des données après la première année de mise en œuvre n’est pas concluante; une période d’observation plus longue est nécessaire.
Banerji et ses collègues examinent le rapport cout/efficacité de la prophylaxie par le palivizumab comparativement à l’absence de prophylaxie chez des nourrissons nés à terme de l’Arctique canadien. Les auteurs rapportent que le rapport cout/efficacité différentiel varie beaucoup d’une région à une autre.
Somme toute, d’autres études sont nécessaires pour éclairer par des données probantes la prise de décision au sujet du palivizumab en prophylaxie de l’infection par le virus respiratoire syncytial chez les enfants inuits en bas âge.